This was the last assignment in my non-hard French class. We had just finished studying Montaigne, and the assignment was to write an essay on one of the many subjects about which he wrote. I decided to write about solitude. It’s hard to complain about a less-than-perfect score when the grader says he loved it, AND I failed to follow directions yet again when I used only one quotation instead of two. Oops. I can be such a doofus sometimes. An A is an A, right? I really enjoyed writing this one. I hope you enjoy reading it.
Il y a un arbre dans un désert lointain. Rien ne le dérange. Il est bien.
Mais, est-il heureux?
Un jour, une araignée seule trouve l’arbre et y grimpe à l’arbre. Elle fait une grande toile d’araignée dans les branches. L’arbre pense que la toile est très belle; elle chatoie sous le clair de lune. L’arbre se sent utile en protégeant l’araignée contre le soleil et les orages de sable. Néanmoins, l’arbre n’a pas besoin de cette araignée pour survivre. Ils ne sont pas amis. Vraiment, est-ce que l’arbre est heureux ?
Certaines personnes aiment avoir beaucoup d’amis. Par contre, d’autres personnes ont peu d’amis. Pourtant, certaines personnes préfèrent souvent la solitude. Il faut décider quel genre de personnes nous sommes. La plus vite on le sait, le mieux notre vie sera.
Comment est-ce qu’on fait cela ? Il y a trop de bruit dans le monde. Des milliards de personnes habitent ici, et leurs cerveaux sont plein de pensées superficielles. Personne ne s’écoute, alors personne ne se comprend. Leurs esprits sont très distraits. Comment trouve-t-on la solitude? Pourquoi est-ce qu’elle est importante?
Au XIXe siècle, l’Américain, Henry David Thoreau, a habité dans une forêt pendant deux ans, deux mois, et deux semaines. Tout seul, il a pensé et a écrit des essais. Il a prié et a médité. Bien qu’il habitait seul, sa mère faisait quand même sa lessive. C’est vrai ! Il était adulte, mais sa « maman » le traitait comme un enfant.
Il a dit, « I never found the companion that was so companionable as solitude. We are for the most part more lonely when we go abroad among men than when we stay in our chambers ». Aujourd’hui, on ne peut pas habiter pendant deux ans dans la forêt sans travail, sans responsabilité. Pourtant, on peut trouver la solitude dans une foule, comme on peut trouver le silence au milieu du bruit.
J’ai habité à New York City pendant six ans et demi. Il y a beaucoup de personnes, et certaines d’entre elles sont très impolies. En plus, c’est tellement bruyant. C’est très facile de se sentir solitaire parmi des millions d’étrangers. Dans un métro plein de personnes, si je voulais être seule, je fermais les yeux, ignorais tout le monde et respirais profondément plusieurs fois. Je me suis toujours rappelée de respirer. C’était comme une prière.
L’araignée établit une relation passive avec l’arbre, mais on n’est pas comme l’araignée. Comme l’arbre, on a besoin de buts, de se sentir utile, mais contrairement à l’arbre, on n’est pas une créature passive. Les relations entre les gens sont dynamiques, puisqu’elles impliquent diverses émotions et des personnalités différentes. Parce qu’il y a beaucoup d’éléments humains à considérer en plus de tous les gens, on a besoin de temps pour organiser les pensées de son esprit. Autrement, on deviendrait fou.
Cependant, on doit trouver l’équilibre, parce que trop de solitude ne se satisfait pas. Je ne comprends pas pourquoi Thoreau a passé deux ans seul dans la forêt. C’est bizarre. Il était très intellectuel, et peut-être son intelligence a contribué à son obsession. On a besoin d’amis et de famille. Il faut qu’il y ait l’amour et l’amitié. C’est vrai, il avait sa mère. Je me demande s’il serait rentré plus tôt si sa mère n’a pas fait sa lessive. Alors, est-ce que c’est la solitude ou les vêtements propres que l’ont rendu heureux ? Ou est-ce que c’est la nature ou sa mère ? Et sa mère ? C’est difficile d’être vraiment heureux sans servir les gens. D’ailleurs, j’étais solitaire quand j’ai réalisé cela.
J’aime la solitude. C’est important d’entendre le silence, de récupérer des pensées, de raviver l’esprit. D’un autre côté, c’est aussi important d’établir des relations avec les autres. C’est pareil.
L’arbre est resté en compagnie de l’araignée plusieurs mois. Il y avait du vent, et il a ramassé l’araignée et l’a emportée au milieu du désert, où le soleil l’a lézardée jusqu’à ce qu’elle meurt. La toile s’est désintégrée et le vent l’a enterrée dans le sable jusqu’à ce qu’elle disparaisse. À nouveau, l’arbre est seul. Mais, ça ne signifie pas qu’il n’est pas heureux.
Est-il heureux ?
Mais non ! Ne soyez pas fou. C’est un arbre.